Dans la Résidence Maison-Neuve, les pensionnaires racontent tour à tour leurs histoires, leurs déchirements, leur maladie, leurs petits bonheurs et leur attente de cette grande, ténébreuse et dernière visiteuse qu'est la mort. L'instant et la patience démontre qu'en vieillissant, on ne devient pas moins, mais plus humain. On touche du doigt la fragilité et la beauté de la condition humaine. C'est peut-être au moment où la vie nous échappe que nous mesurons enfin sa valeur.
6e Festival International du Film Médical et de Santé, Mauriac, France
Prix de la meilleure qualité audio-visuelle
Prix Gémeau
En nomination pour meilleur documentaire d'auteur
" C'est un film à la fois grave et serein, joyeux et triste, ponctué de belles phrases lyriques et poétiques de l'auteur qui, en même temps, se promène dans ses souvenirs et dans ceux de sa mère". (Claude Langlois, 1994) / Le cinéaste s'attarde au passage de la vie à la mort en évoquant les derniers instants de sa mère mourante. Il trace le portrait de cette femme aimée à qui il fait ses adieux, tout en donnant la parole à des amies qui l'ont connue. " En musique, j'aime beaucoup l'époque baroque, Bach surtout, à cause du contrepoint. Je me suis rendu compte que j'essayais de faire la même chose dans mes films. " (Émond, 1994)
Images: Jean-Pierre Saint-Louis - Son: Marcel Chouinard - Montage: Louise Côté - Montage sonore: Marie-Claude Gagné - Musique: Pierre Desrochers - Producteur délégué: André Dupuy
51 minutes 50 secondes / couleur
©1994