ACPAV soutient depuis le début des années 70 un cinéma d’auteur, qui explore, à travers tous les genres possibles, les réalités sociopolitiques de son temps; d’Elvis Gratton à Antigone, de L’eau chaude, l’eau frette à 20h17 rue Darling, de Bulldozer au Démantèlement.
Marc Daigle a débuté en cinéma par la réalisation: Colombine (1970, cm) et C’est ben beau l’amour (1971, lm), « coup d’œil lucide sur la vie des cégépiens ». En 1971, il participe à la fondation de l’ACPAV et décide de son passage en production. Depuis sa carrière s’est poursuivie presqu’exclusivement dans cette coopérative.
« Marc Daigle produit des films de réalisateurs qui comptent parmi les plus représentatifs de la génération des années 70 et 80 : Jean Chabot (Une nuit en Amérique, 1974), Jean-Guy Noël (Tu brûles… tu brûles…, 1973 ; Ti-cul Tougas, 1976 ; Tinamer, 1987), Paul Tana (Les grands enfants, 1980 ; Caffè Italia Montréal, 1985; La Sarrasine, 1991; La déroute, 1998), Hubert-Yves Rose (La ligne de chaleur, 1989). On le retrouve en outre associé à BernadettePayeur, notamment pour les films de Pierre Falardeau (Le party, 1989 ; Octobre, 1994 ; Miracle à Memphis,1999), ceux de Bernard Émond (La femme qui boit, 2000 ; La donation, 2008 ; celui de Benoit Pilon (Ce qu’il faut pour vivre, 2006). Il produit en 2003 Les immortels, premier long métrage de fiction de Paul Thinel. Il touche au documentaire (Suzanne Guy,Jean-Claude Coulbois pour son diptyque Un miroir sur la scène). Président de l’ACPAV depuis 1990, il siège au conseil d’administration de l’AQPM.Dans l’ensemble, Daigle contribue surtout, par son travail, à l’exploration de voies nouvelles dans le domaine de la fiction au Québec. » (P.V.) Filmographie adaptée du Dictionnaire du cinéma québécois, Michel Coulombe et Marcel Jean, Boréal, 2006.
Il est le producteur québécois du film Rêves de poussière de Laurent Salgues, une coproduction France/Canada, présenté aux Journées des auteurs/Venice Days (2006) et à Sundance (WorldCinema Dramatic Competition, 2007). Il a produit avec Bernadette Payeur Le vendeur (Sundance, World Cinema Dramatic Competition, 2011), Le démantèlement de Sébastien Pilote (Semaine de la critique, Cannes 2013, et Trophée francophone du long métrage fiction 2014).
En 2013-2014 il produit Les loups de Sophie Deraspe en coproduction avec la France (Sophie Salbot Athénaïse) présenté en ouverture des Rendez-vous du cinéma québécois en février 2015, dans de nombreux festivals et ayant remporté le prix FIPRESCI à Turin (novembre 2015).
En 2015, il est coproducteur avec Chantal Lafleur de la part canadienne du film Le cœur régulier de Vanja d’Alcantara (sortie en France, en Belgique et au Québec au printemps 2016, à l’automne 2017 au Japon). Il est aussi producteur associé pour le film Iqaluit de Benoit Pilon (tournage fin été 2015 sortie hiver 2017) production de Bernadette Payeur et Robert Lacerte.
En 2017 il produit avec Bernadette Payeur le troisième long métrage de Sébastien Pilote, La disparition des lucioles (meilleur film canadien au TIFF 2018, présenté aux festivals de Karlovy Vary, de Haifa, de Chicago, primé à Mannheim-Heidelberg et à Tokyo-Gemstone Award remis à Karelle Tremblay).
En 2018-2019, il produit pour la seconde fois un film de Sophie Deraspe Antigone. Porté avec grand talent par Nahéma Ricci (révélation de l’année au prix Iris2020, meilleure actrice pour le rôle-titre aux prix Écrans canadiens et sélection Rising Stars au TIFF), le film s’est mérité le prix du meilleur film canadien au TIFF 2019 et il a été choisi pour représenter, le Canada aux Oscar 2020. Il a été présenté dans plus d’une trentaine de festivals et vendu dans plus d’une dizaine de territoires dans le monde dont la France, l’Italie, les Pays-Bas, lesÉtats-Unis, le Mexique et la Corée du sud. Il a remporté 6 trophées Iris dont ceux du meilleur film, de la meilleur réalisation et du meilleur scénario, et 5 prix Écrans canadiens dont celui du meilleur film en 2020. Marc Daigle poursuit son travail en développement avec Vanja d’Alcantara (Cap Farewell), Émilie Rosas(L’univers me comprend et m’engloutit) et Sophie Deraspe (Lettre àJade).
Bernadette Payeur fait ses débuts comme productrice avec le court métrage Elvis Gratton de Pierre Falardeau et Julien Poulin. Elle produira par la suite les deux autres courts métrages Gratton qui donneront naissance au film culte, Elvis Gratton, le king des kings.
En 1983, elle produit le premier long métrage de Léa Pool, La femme de l’hôtel et en 1988, Sortie 234, un court métrage de MichelLanglois. En 1989 elle poursuit sa collaboration avec Pierre Falardeau avec Le party, ainsi qu’avec Michel Langlois sur les films Lettre à mon père et Cap Tourmente. En 1992 – 1993 elle produit successivement deux documentaires de Bernard Émond : Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de trace et L’instant et la patience. C’est en octobre 1994 qu’Octobre de Pierre Falardeau voit enfin le jour, au prix de nombreuses difficultés. Elle signe ensuite la production d’un documentaire en deux volets : Un miroir sur la scène de Jean-Claude Coulbois (1995 à 1997). Suivent en 1998 une télé série de 5 émissions Les artisans du cinéma de Serge Giguère et, en association avec Marc Daigle, La Déroute de Paul Tana.
En 1999, elle produit le documentaire L’erreur boréale de Richard Desjardins et Robert Monderie ainsi que Miracle à Memphis – ElvisGratton II de Pierre Falardeau. Toujours avec ce même réalisateur, elle produit 15 février 1839 et simultanément, La femme qui boit, premier long métrage de Bernard Émond sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes en mai 2001. En 2002, elle poursuit le deuxième film dece réalisateur, 20h17 rue Darling, présenté à la Semaine Internationale de la Critique de Cannes en 2003 ainsi que le long métrage documentaire deJean-Claude Coulbois, La naissance d’une messe. En 2004, on lui doit aussi la production de La vengeance d’Elvis Wong de Pierre Falardeau et en 2005, celle du film lumineux de Bernard Émond, La neuvaine qui a remporté trois prix au Festival International du Film de Locarno en 2005 et déclaré meilleur film québécois de la décennie par l’Association québécoise des critiques de cinéma en 2010. Cette même année elle produit le long métrage documentaire Un sur mille de Jean-Claude Coulbois. En 2006, elle produit le premier long métrage de Benoit Pilon, Ce qu’il faut pour vivre, d’après un scénario de Bernard Émond primé au Festival des Films du Monde deMontréal et en 2009 gagnant du Jutra du meilleur film, en concomitance, Contre toute espérance, deuxième volet de la trilogie de Bernard Émond amorcée avec La neuvaine. L’année 2008 clôturera la trilogie de Bernard Émond avec La donation qui a remporté les prix Don Quichotte, Qualité et Environnement ainsi que le prix du Jury jeunesse au Festival du Film de Locarno. Ce même Bernard Émond recommande chaudement le jeune cinéaste saguenéen Sébastien Pilote avec qui elle signe en collaboration avec Marc Daigle la production de son premier long métrage Le vendeur en 2010, sélectionné en compétition officielle au Sundance Film Festival, gagnant du prix FIPRESCI au 54th International Film Festival de San Francisco, au Turino Film Festival, les prix FIPRESCI et Spécial du Jury au 60th International Filmfest Mannheim, les prix du Grand Jury et de la meilleure interprétation masculine au 13th Mumbai Film Festival et remporte en 2014 le Trophée francophone du long métrage. La même année, elle produit Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond, invité dans plusieurs festivals dont le Festival International du film de Mannheim-Heidelberg.
En 2012, elle poursuit sa collaboration avec SébastienPilote et produit en collaboration avec Marc Daigle, Le démantèlement qui remportera en 2013 le prix SACD à la Semaine de la Critique du Festival deCannes et les prix FIPRESCI et du meilleur acteur au Festival du Film de Turin. Elle est la productrice du film Le journal d’un vieil homme de Bernard Émond sortie en salles en 2015 et qui a participé à la Semaine de la Critique de Berlin. En 2016, elle produit en collaboration avec Robert Lacerte le long métrage Iqaluit de Benoit Pilon en compétition officielle au American Indian Film et au Festival International du film de Mannheim-Heidelberg de même que le long métrage documentaire Nous autre, les autres de Jean-Claude Coulbois qui a remporté le prix de la meilleure œuvre canadienne au 34eFestival du Film sur l’Art de Montréal.
En 2017 elle complète la production du long métrage documentaire de Michel La Veaux, Labrecque, une caméra pour la mémoire qui remporte le prix du meilleur documentaire au Festival de Cinéma des Grands Lacs en France et celui du documentaire d’histoire du cinéma au 29e Festival International du Film d’Histoire de Pessac. Elle produit Pour vivre ici de Bernard Émond (hiver 2018) qui a remporté le prix de la meilleure direction photo au Talllinn Black Nights Festival. La même année elle produit en collaboration avec Marc Daigle le troisième long métrage de Sébastien Pilote La disparition des lucioles qui a remporté le prix du meilleur film canadien au TIFF et le prix des exploitants de salles au Festival International de Mannheim-Heidelberg.
Bernadette Payeur vient de terminer la production du tout dernier long métrage de Bernard Émond, Une femme respectable et qui sortira en salles à l'été 2023 et poursuit le développement de projets avec de nouveaux et anciens collaborateurs.
En plus du travail de productrice, Bernadette Payeur a fait partie de plusieurs jurys au fil des ans dont le Festival du Nouveau Cinéma à deux reprises, le Festival de Cinéma de la Ville de Québec, Vues d’Afrique de même que deux fois pour le prix Albert-Tessier ainsi qu’au Gala Prends Ça Court!
Robert Lacerte est diplômé en production cinématographique, promotion 1986, de l’Université Concordia de Montréal. « Les films Lacerte inc », a produit plusieurs court-métrages à succès qui ont été vu dans les plus prestigieux festivals de films dans le monde. Le retraité (d’après la nouvelle de Boris Vian) réalisé en 1994 par Yves Bélanger, Lelépidoptère réalisé en 1996 par Chloë Mercier, Pendant ce temps… réalisé en 1998 par Ghyslaine Côté. En plus des festivals, ces films ont joué en salles commerciales en première partie de longs métrages et ont été diffusés à la télévision canadienne.
Parallèlement à sa carrière de producteur, il a travaillé sur plusieurs longs métrages de fiction et documentaires à titre de directeur de production.
De 2005 à 2010, il a œuvré au sein des organismes de financement de films québécois et canadiens à titre d’« analyste financier » à la Sodec, à Téléfilm Canada et au Fonds des média du Canada.
Depuis 2012, Robert fait parti de l’équipe de producteurs chez ACPAV. Il y développe des projets de films longs métrages aux sujets percutants voulant rejoindre un large auditoire notamment Démence de Renée Beaulieu ainsi que Le silence de Francis Delfour.
Le volet documentaire occupe une place importante, produisant le film Boisbouscache de Jean-Claude Coulbois, et Michel Brault, l’instinct de vue de Frédéric Pelletier.
François Bonneau fonde à Montréal en 2007 sa compagnie de production « By-Pass Films », il a produit de nombreux courts métrages, dont Prends-moi (Anaïs Barbeau-Lavalette et André Turpin), qui a à son actif plus de 150 sélections en festivals. Notons aussi les courts métrages de Sandra Coppola, de Sandrine Brodeur, d’Anne Émond, Alexis Fortier Gauthier, Sébastien Gagné, Abeille Tard. En plus des festivals, ces films ont joué en salles commerciales en première partie de longs métrages et ont été diffusés à la télévision canadienne. François a aussi produit des documentaires, dont Les fils (Manon Cousin) et Vivre selon Marguerite (Mireille Couture) ainsi que le moyen métrage Vu / Pas vue (Mireille Dansereau).
Parallèlement à sa carrière de producteur, il est directeur de production sur de nombreux courts métrages et web-séries ainsi que sur des longs métrages dont Antigone, Une colonie et Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau et Jusqu’au déclin
François s’est joint à l’équipe de producteurs de l’ACPAV en 2018, il y développe des projets de films longs métrages d’auteurs aux thématiques contemporaines tels que Le dernier repas (écrit et réalisé par Maryse Legagneur) dont le tournage est prévu pour le début de l’année 2023, Paulette et Joséphine (écrit par Sybille Pluvinage), Fred et Luce (écrit et réalisé par Abeille Tard).
Marc Daigle a débuté en cinéma par la réalisation: Colombine (1970, cm) et C’est ben beau l’amour (1971, lm), « coup d’œil lucide sur la vie des cégépiens ». En 1971, il participe à la fondation de l’ACPAV et décide de son passage en production. Depuis sa carrière s’est poursuivie presqu’exclusivement dans cette coopérative.
« Marc Daigle produit des films de réalisateurs qui comptent parmi les plus représentatifs de la génération des années 70 et 80 : Jean Chabot (Une nuit en Amérique, 1974), Jean-Guy Noël (Tu brûles… tu brûles…, 1973 ; Ti-cul Tougas, 1976 ; Tinamer, 1987), Paul Tana (Les grands enfants, 1980 ; Caffè Italia Montréal, 1985; La Sarrasine, 1991; La déroute, 1998), Hubert-Yves Rose (La ligne de chaleur, 1989). On le retrouve en outre associé à BernadettePayeur, notamment pour les films de Pierre Falardeau (Le party, 1989 ; Octobre, 1994 ; Miracle à Memphis,1999), ceux de Bernard Émond (La femme qui boit, 2000 ; La donation, 2008 ; celui de Benoit Pilon (Ce qu’il faut pour vivre, 2006). Il produit en 2003 Les immortels, premier long métrage de fiction de Paul Thinel. Il touche au documentaire (Suzanne Guy,Jean-Claude Coulbois pour son diptyque Un miroir sur la scène). Président de l’ACPAV depuis 1990, il siège au conseil d’administration de l’AQPM.Dans l’ensemble, Daigle contribue surtout, par son travail, à l’exploration de voies nouvelles dans le domaine de la fiction au Québec. » (P.V.) Filmographie adaptée du Dictionnaire du cinéma québécois, Michel Coulombe et Marcel Jean, Boréal, 2006.
Il est le producteur québécois du film Rêves de poussière de Laurent Salgues, une coproduction France/Canada, présenté aux Journées des auteurs/Venice Days (2006) et à Sundance (WorldCinema Dramatic Competition, 2007). Il a produit avec Bernadette Payeur Le vendeur (Sundance, World Cinema Dramatic Competition, 2011), Le démantèlement de Sébastien Pilote (Semaine de la critique, Cannes 2013, et Trophée francophone du long métrage fiction 2014).
En 2013-2014 il produit Les loups de Sophie Deraspe en coproduction avec la France (Sophie Salbot Athénaïse) présenté en ouverture des Rendez-vous du cinéma québécois en février 2015, dans de nombreux festivals et ayant remporté le prix FIPRESCI à Turin (novembre 2015).
En 2015, il est coproducteur avec Chantal Lafleur de la part canadienne du film Le cœur régulier de Vanja d’Alcantara (sortie en France, en Belgique et au Québec au printemps 2016, à l’automne 2017 au Japon). Il est aussi producteur associé pour le film Iqaluit de Benoit Pilon (tournage fin été 2015 sortie hiver 2017) production de Bernadette Payeur et Robert Lacerte.
En 2017 il produit avec Bernadette Payeur le troisième long métrage de Sébastien Pilote, La disparition des lucioles (meilleur film canadien au TIFF 2018, présenté aux festivals de Karlovy Vary, de Haifa, de Chicago, primé à Mannheim-Heidelberg et à Tokyo-Gemstone Award remis à Karelle Tremblay).
En 2018-2019, il produit pour la seconde fois un film de Sophie Deraspe Antigone. Porté avec grand talent par Nahéma Ricci (révélation de l’année au prix Iris2020, meilleure actrice pour le rôle-titre aux prix Écrans canadiens et sélection Rising Stars au TIFF), le film s’est mérité le prix du meilleur film canadien au TIFF 2019 et il a été choisi pour représenter, le Canada aux Oscar 2020. Il a été présenté dans plus d’une trentaine de festivals et vendu dans plus d’une dizaine de territoires dans le monde dont la France, l’Italie, les Pays-Bas, lesÉtats-Unis, le Mexique et la Corée du sud. Il a remporté 6 trophées Iris dont ceux du meilleur film, de la meilleur réalisation et du meilleur scénario, et 5 prix Écrans canadiens dont celui du meilleur film en 2020. Marc Daigle poursuit son travail en développement avec Vanja d’Alcantara (Cap Farewell), Émilie Rosas(L’univers me comprend et m’engloutit) et Sophie Deraspe (Lettre àJade).
Bernadette Payeur fait ses débuts comme productrice avec le court métrage Elvis Gratton de Pierre Falardeau et Julien Poulin. Elle produira par la suite les deux autres courts métrages Gratton qui donneront naissance au film culte, Elvis Gratton, le king des kings.
En 1983, elle produit le premier long métrage de Léa Pool, La femme de l’hôtel et en 1988, Sortie 234, un court métrage de MichelLanglois. En 1989 elle poursuit sa collaboration avec Pierre Falardeau avec Le party, ainsi qu’avec Michel Langlois sur les films Lettre à mon père et Cap Tourmente. En 1992 – 1993 elle produit successivement deux documentaires de Bernard Émond : Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de trace et L’instant et la patience. C’est en octobre 1994 qu’Octobre de Pierre Falardeau voit enfin le jour, au prix de nombreuses difficultés. Elle signe ensuite la production d’un documentaire en deux volets : Un miroir sur la scène de Jean-Claude Coulbois (1995 à 1997). Suivent en 1998 une télé série de 5 émissions Les artisans du cinéma de Serge Giguère et, en association avec Marc Daigle, La Déroute de Paul Tana.
En 1999, elle produit le documentaire L’erreur boréale de Richard Desjardins et Robert Monderie ainsi que Miracle à Memphis – ElvisGratton II de Pierre Falardeau. Toujours avec ce même réalisateur, elle produit 15 février 1839 et simultanément, La femme qui boit, premier long métrage de Bernard Émond sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes en mai 2001. En 2002, elle poursuit le deuxième film dece réalisateur, 20h17 rue Darling, présenté à la Semaine Internationale de la Critique de Cannes en 2003 ainsi que le long métrage documentaire deJean-Claude Coulbois, La naissance d’une messe. En 2004, on lui doit aussi la production de La vengeance d’Elvis Wong de Pierre Falardeau et en 2005, celle du film lumineux de Bernard Émond, La neuvaine qui a remporté trois prix au Festival International du Film de Locarno en 2005 et déclaré meilleur film québécois de la décennie par l’Association québécoise des critiques de cinéma en 2010. Cette même année elle produit le long métrage documentaire Un sur mille de Jean-Claude Coulbois. En 2006, elle produit le premier long métrage de Benoit Pilon, Ce qu’il faut pour vivre, d’après un scénario de Bernard Émond primé au Festival des Films du Monde deMontréal et en 2009 gagnant du Jutra du meilleur film, en concomitance, Contre toute espérance, deuxième volet de la trilogie de Bernard Émond amorcée avec La neuvaine. L’année 2008 clôturera la trilogie de Bernard Émond avec La donation qui a remporté les prix Don Quichotte, Qualité et Environnement ainsi que le prix du Jury jeunesse au Festival du Film de Locarno. Ce même Bernard Émond recommande chaudement le jeune cinéaste saguenéen Sébastien Pilote avec qui elle signe en collaboration avec Marc Daigle la production de son premier long métrage Le vendeur en 2010, sélectionné en compétition officielle au Sundance Film Festival, gagnant du prix FIPRESCI au 54th International Film Festival de San Francisco, au Turino Film Festival, les prix FIPRESCI et Spécial du Jury au 60th International Filmfest Mannheim, les prix du Grand Jury et de la meilleure interprétation masculine au 13th Mumbai Film Festival et remporte en 2014 le Trophée francophone du long métrage. La même année, elle produit Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond, invité dans plusieurs festivals dont le Festival International du film de Mannheim-Heidelberg.
En 2012, elle poursuit sa collaboration avec SébastienPilote et produit en collaboration avec Marc Daigle, Le démantèlement qui remportera en 2013 le prix SACD à la Semaine de la Critique du Festival deCannes et les prix FIPRESCI et du meilleur acteur au Festival du Film de Turin. Elle est la productrice du film Le journal d’un vieil homme de Bernard Émond sortie en salles en 2015 et qui a participé à la Semaine de la Critique de Berlin. En 2016, elle produit en collaboration avec Robert Lacerte le long métrage Iqaluit de Benoit Pilon en compétition officielle au American Indian Film et au Festival International du film de Mannheim-Heidelberg de même que le long métrage documentaire Nous autre, les autres de Jean-Claude Coulbois qui a remporté le prix de la meilleure œuvre canadienne au 34eFestival du Film sur l’Art de Montréal.
En 2017 elle complète la production du long métrage documentaire de Michel La Veaux, Labrecque, une caméra pour la mémoire qui remporte le prix du meilleur documentaire au Festival de Cinéma des Grands Lacs en France et celui du documentaire d’histoire du cinéma au 29e Festival International du Film d’Histoire de Pessac. Elle produit Pour vivre ici de Bernard Émond (hiver 2018) qui a remporté le prix de la meilleure direction photo au Talllinn Black Nights Festival. La même année elle produit en collaboration avec Marc Daigle le troisième long métrage de Sébastien Pilote La disparition des lucioles qui a remporté le prix du meilleur film canadien au TIFF et le prix des exploitants de salles au Festival International de Mannheim-Heidelberg.
Bernadette Payeur vient de terminer la production du tout dernier long métrage de Bernard Émond, Une femme respectable et qui sortira en salles à l'été 2023 et poursuit le développement de projets avec de nouveaux et anciens collaborateurs.
En plus du travail de productrice, Bernadette Payeur a fait partie de plusieurs jurys au fil des ans dont le Festival du Nouveau Cinéma à deux reprises, le Festival de Cinéma de la Ville de Québec, Vues d’Afrique de même que deux fois pour le prix Albert-Tessier ainsi qu’au Gala Prends Ça Court!
François Bonneau fonde à Montréal en 2007 sa compagnie de production « By-Pass Films », il a produit de nombreux courts métrages, dont Prends-moi (Anaïs Barbeau-Lavalette et André Turpin), qui a à son actif plus de 150 sélections en festivals. Notons aussi les courts métrages de Sandra Coppola, de Sandrine Brodeur, d’Anne Émond, Alexis Fortier Gauthier, Sébastien Gagné, Abeille Tard. En plus des festivals, ces films ont joué en salles commerciales en première partie de longs métrages et ont été diffusés à la télévision canadienne. François a aussi produit des documentaires, dont Les fils (Manon Cousin) et Vivre selon Marguerite (Mireille Couture) ainsi que le moyen métrage Vu / Pas vue (Mireille Dansereau).
Parallèlement à sa carrière de producteur, il est directeur de production sur de nombreux courts métrages et web-séries ainsi que sur des longs métrages dont Antigone, Une colonie et Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau et Jusqu’au déclin
François s’est joint à l’équipe de producteurs de l’ACPAV en 2018, il y développe des projets de films longs métrages d’auteurs aux thématiques contemporaines tels que Le dernier repas (écrit et réalisé par Maryse Legagneur) dont le tournage est prévu pour le début de l’année 2023, Paulette et Joséphine (écrit par Sybille Pluvinage), Fred et Luce (écrit et réalisé par Abeille Tard).
Robert Lacerte est diplômé en production cinématographique, promotion 1986, de l’Université Concordia de Montréal. « Les films Lacerte inc », a produit plusieurs court-métrages à succès qui ont été vu dans les plus prestigieux festivals de films dans le monde. Le retraité (d’après la nouvelle de Boris Vian) réalisé en 1994 par Yves Bélanger, Lelépidoptère réalisé en 1996 par Chloë Mercier, Pendant ce temps… réalisé en 1998 par Ghyslaine Côté. En plus des festivals, ces films ont joué en salles commerciales en première partie de longs métrages et ont été diffusés à la télévision canadienne.
Parallèlement à sa carrière de producteur, il a travaillé sur plusieurs longs métrages de fiction et documentaires à titre de directeur de production.
De 2005 à 2010, il a œuvré au sein des organismes de financement de films québécois et canadiens à titre d’« analyste financier » à la Sodec, à Téléfilm Canada et au Fonds des média du Canada.
Depuis 2012, Robert fait parti de l’équipe de producteurs chez ACPAV. Il y développe des projets de films longs métrages aux sujets percutants voulant rejoindre un large auditoire notamment Démence de Renée Beaulieu ainsi que Le silence de Francis Delfour.
Le volet documentaire occupe une place importante, produisant le film Boisbouscache de Jean-Claude Coulbois, et Michel Brault, l’instinct de vue de Frédéric Pelletier.
Membre du conseil d’administration de l’ACPAV depuis plus de plus de 15 ans, Julie Guay a été directrice de compte et chef d’équipe d’un groupe de financement des productions cinématographiques et télévisuelles auprès de grandes institutions financières françaises et canadiennes, elle est donc au fait des enjeux et des défis auxquels font face les producteurs dans le cadre du financement de leur œuvres. Aujourd’hui, Julie est directrice régionale pour un programme fédéral de support aux PME en innovation technologique.
Au Québec depuis 1967, année de l’Expo, où il était venu travailler comme coordonateur culturel pour la représentation suisse, René Gueissaz avec un bagage en art dramatique et comme assistant-réalisateur est d’abord devenu monteur, recherchiste et rédacteur de narrations chez Cinéclair, Cinépix, puis Briston and Creative. Entretemps, il scénarise plusieurs émissions, documentaires et dramatiques pour les débuts de TFO. Il traduit de l’allemand la pièce de Georg Büchner, Léonce et Léna, montée par le marionnettiste Michel Poletti à la Bibliothèque Nationale.
Il se joint à l’ACPAV en 1972 à l’instigation de Marc Daigle avec qui s’engagera une longue collaboration, exerçant les fonctions d’assistant-réalisateur, de producteur associé, et de producteur de documentaires et de longs métrages de fiction et d’émissions de télévision (dont les titres sont documentés ailleurs sur le site).
Retiré avec sa conjointe sur la terre qu’ils ont acquise au début des années 70 et qu’ils ont cultivée pour produire du boeuf bio pendant plusieurs années, il reste cependant attaché à l’ACPAV en participant à son conseil d’administration.
Membre fondateur de l'ACPAV, Hubert-Yves Rose est un scénariste, réalisateur et animateur montréalais formé en lettres à l’Université de Montréal. Boursier du Conseil des arts du Canada et du ministère des Affaires culturelles du Québec, il a entre autres signé L’heure bleue (1976), Voyageur (1983) et La ligne de chaleur (1987). En 2008, il scénarise « Le Banquet » mis en en scène par Sébastien Rose. Il écrit également le scénario du film « Autrui » mis en scène par Micheline Lanctôt en 2015. Il est également conseiller à la scénarisation sur de nombreux films, notamment « Les êtres chers» mis en scène par Anne Émond en 2015.
Membre du conseil d’administration de l’ACPAV depuis plus de 35 ans, André Roy a fait carrière auprès de grandes institutions financières comme spécialiste du financement aux grandes entreprises. André est retraité du Mouvement Desjardins depuis 2019.
Paul Tana est un des scénarites/réalisateurs des premières décennies de l'ACPAV et il siège au conseil d'administration depuis de nombreuses années
Il est un réalisateur québécois d’origine italienne qui vit et travaille à Montréal. Ses longs métrages abordent les thèmes relatifs à l’immigration : l’identité, l’appartenance, la marginalisation. Parmi ses titres les plus importants : « Caffè Italia , Montréal » (1985), « La sarrasine » (1992) « La déroute » (1998).
Son dernier film, « Fellini premières fois » (2020), est le quatrième volet d’une démarche documentaire qui utilise des matériaux divers (archives, entrevues, dessins, animation, voix off, minimalisme musical) pour la création de courts métrages.
Il est professeur associé à l’École des médias de l’UQAM.